« Le Vol MH370 n’a pas disparu » de Florence de Changy


"Le vol MH370 n'a pas disparu" (266p.) - Auteur : Florence de Changy (Ed. Les Arènes - février 2016)

« Le vol MH370 n’a pas disparu » (266p.) – Auteur : Florence de Changy (Ed. Les Arènes, février 2016)

Enquête sur « La plus grande énigme de l’histoire de l’aviation civile« , une enquête courageuse, fournie et profonde.

Florence de Changy est une journaliste française correspondante à Hong Kong pour le journal « Le Monde » depuis 7 ans, après avoir vécu plusieurs années à Kuala Lumpur (Malaisie). Pour connaître cette région, elle a été commandité par son journal afin d’enquêter sur cette énigme, la disparition du Vol MH370 de la Malaysia Airline le 8 mars 2014.

"Prétendre que le vol MH370 ait pu disparaître me semblait une insulte à l'Intelligence humaine. 
Des gens, des ordinateurs savaient forcément que quelque chose,
des radars, des satellites avaient vu. L'événement, de quelque nature qu'il fût, 
devait avoir laissé des traces, mêmes ténues. Il allait falloir trouver ces traces,
analyser le contexte, relever les incohérences, identifier les leurres et faire
parler les éventuels témoins. Et, surtout, refuser que la notion de "mystère" 
soit associée à ce dossier".
 Ecrit-elle dans l'Avant-propos.

Le résultat qu’elle nous partage avec ce livre est le fruit d’une enquête courageuse, étayée de témoignages et de faits vérifiés, factuels et concrets pouvant démentir les plus grandes rumeurs.

Ainsi, elle a effectué une contre-enquête aux Maldives, utilisant ses contacts, rencontrant des gens ‘hauts placés’ et, fini par se rendre sur l’îlot très isolé de Kuda Huvadhoo (une nuit de bateau) à la rencontre des témoins visuels. Il est clair aujourd’hui que l’avion aperçu au matin du 8 mars 2014, à basse altitude et au bruit assourdissant, ne pouvait être le MH370. L’heure et la direction (ouest-nord/ouest) ne correspondent pas ; d’autant que sur l’atoll voisin (ouest) venait d’être inauguré un nouvel aéroport, sans tour de contrôle, sur lequel atterrissent des avions style Bombardier bimoteur de 50 places, très bruyants.
Seulement, aucun autre journaliste au monde n’avait fait une telle démarche !

(…)

Tous les chercheurs et passionnés du MH370 (les MHistes comme elle les appelle) devraient lire ce livre. C’est un ouvrage de contre-vérité pour se poser d’autres questions. L’enquête n’est pas finie. Que de secrets politiques et économiques, semble recéler cette disparition ! Tous pays concernés, la France n’y est pas épargnée.

Ce livre devrait être traduit en anglais.
This book is only avalable in french version – Cf. Amazon.fr

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Info + :

Ch

 

MH370 Le témoignage qui appuierait la thèse de l’accident


Crépuscule - © ChPL

Ce témoignage corrobore avec les derniers relevés radars de la présence du Boeing 777 au dessus du détroit de Malacca. (cf.carte). Il conforte aussi mon hypothèse de l’accident. Je m’explique plus bas.

Témoignage : Katherine Tee, britannique de 41, voyageait à bord de leur bateau en compagnie de son mari et d’un mousse depuis Cochin en Inde et se dirigeaient vers le Phuket Thaïlande. Cette nuit là du 8 mars 2014 le bateau se trouvait dans la mer des Andaman, elle seule sur le pont. Elle décrit avoir vu, comme un avion en feu, avec des lumières orange vif à l’avant (lui faisant penser à du sodium en feu ou à un OVNI ou même à une météorite) et une fumée noire en continue, à l’arrière. Sans pouvoir distinguer tous les contours, cet avion paraissait + long. … se dirigeant d’abord vers le Nord puis vers le Sud..

Cf. article Phuket gazette – témoignage initial via « Cruisers forum » – Repris en français dans « Le Parisien » (3/06/14)


Il est connu que ce vol MH370 transportait une cargaison importante de batteries au Lithium ion. Le transport de Lithium est très réglementé dans le domaine aérien voyageurs voire interdit au delà d’une certaine quantité car il s’agit d’une matière extrêmement dangereuse pouvant surchauffer et s’enflammer.

Cf. à l’intégralité des réglementations aériennes publiée par l’Association du Transport aérien international (IATA) :
En français >< En anglais

Or, la compagnie a révélé seulement 4 jours après la disparition de l’avion qu’il transportait des batteries au lithium ; en rappel cet art. de Itele publié le 22 mars 2014 :

« Pourquoi l’avion transportait-il des batteries au lithium, comme l’a confirmé le directeur de la Malaysia Airlines ? Pourquoi avoir menti et avoir indiqué il y a 4 jours que l’avion ne transportait en soute que des fruits ? L’hypothèse d’un problème technique à bord impliquant un dégagement de fumées toxiques pourrait être accréditée par cette nouvelle découverte, qui place la compagnie aérienne en mauvaise posture, puisqu’elle n’aurait pas respecté les règles internationales de transport des matières dangereuses sur des vols avec passagers. François Nenin, journaliste d’investigation, nous en dit plus et rappelle notamment le précédent de la Japan Airlines. » (Itele, 22 mars 2014)

Autre article : « Mystery of lithium ion batteries in flight MH370 disappearance » – The Times of India (May 3, 2014)


Pourquoi la Malaysia Airlines a aussi tardé à signaler la disparition du Vol MH370 ?
ce niveau là, j’émets une hypothèse terrible d’irresponsabilité humaine au sein de la compagnie.

Car tous ces retards de communication de la part de la Malaysia Airlines,  paraissent suspects  (ce pour quoi se sont insurgées les familles chinoises). La compagnie n’aurait-elle pas quelque chose à cacher ?

Ainsi >> la Malaysia Airlines aurait pu accepter une surcharge de lithium en soute, de fait illicite (+ voir quels conditionnements ?),  moyennant un paiement tout aussi important. En effet, la compagnie accusait déjà des pertes financières chroniques depuis 3 ans malgré le plan stratégique de 2013 qui devait ramener l’équilibre financier, sans succès. (cf. air info).

Mais >>Le dernier contact radio (38 mn après le décollage) fut juste avant que ne soit désactivé manuellement le système de liaison ACARS (Cf. Synthèse des échanges avec l’avion / Sources : Wikipedia). La déconnexion correspond aussi au moment où l’avion entreprend un changement de direction (demi-tour par la droite). Or, Cette désactivation aurait pu se faire à distance par la tour de contrôle de Kuala Lumpur notamment. Et ainsi, « ni vu, ni connu« .

Selon des spécialistes (et pilotes de Boeing 777), le système de liaison ACARS ne peut être totalement désactivé à partir de l’avion (cf. NewStraitsTimes /19 march 2014).

Alors dans le cockpit, les deux maîtres à bord se seraient retrouvés, isolés de tout contact avec le sol. Le Commandant de bord, pour éviter l’embrasement de l’appareil, aurait pousser à très haute altitude avant de redescendre, puis changer plusieurs fois de cap (Mer des Andaman/détroit de Malacca) … pour finalement diriger l’avion (en pilotage automatique) vers le Sud évitant ainsi de graves dommages collatéraux dans une zone très fréquentée (air, terre, mer) et avant de sombrer lui aussi dans l’inconscience, faute d’oxygène. Les passagers n’auraient pu se rendre compte de cette tragédie.

« Qu’est-ce qui a pu causer la perte de l’appareil ? » >> Réponse de Bernard Chabbert, spécialiste aéronautique d’Europe 1 : « On a un certain nombre d’hypothèses qui se dessinent. Il est probable qu’un feu à bord soit à l’origine du crash. On sait que l’appareil transportait environ 400 kilos de batteries lithium, comme celles qu’on utilise pour nos téléphones portables. On sait que ces batteries ont un comportement dangereux si elles prennent feu. Elles dégagent des gaz tellement toxiques qu’ils sont mortels en quelques minutes. Donc il est possible qu’un feu de cette nature se soit déclaré dans la soute de l’avion. Dans ce cas, tout le monde a été empoisonné en quelques minutes et l’appareil a continué sa course en pilote automatique. Et ce qui permet de pencher vers cette hypothèse, c’est que ça colle avec le fait que lorsqu’un incendie se déclare à bord de l’appareil l’équipage tente de poser au plus vite l’avion. Or, on sait selon les données radar que le Boeing a entamé un demi-tour, avant de plonger vers le sud du globe. » (Cf. info sfr /3 juin 2014)


Et maintenant où chercher ?  Ma dernière hypothèse : du côté de l’île Christmas (Australie)  (cf.3 cartes de l’Océan indien)

Ch