MH370 un premier débris pour remonter le fil


flaperonMH370

Mis à jour le 19/10/2015

Résultats d’analyse du seul débris tangible – au 3/09/2015 :

Le 3/09/2015, la commission d’enquête (à l’issue des conclusions d’analyse de la DGA Techniques aéronautiques de Toulouse en lien avec le sous-traitant Boeing de Séville en Espagne) fait l’annonce que le débris d’aile d’avion retrouvé à Saint-André sur l’île de La Réunion le 29 juillet 2015, appartient « avec certitude » au Boeing disparu. Il s’agit d’un flaperon de 2 mètres de long. Il est pour le moment le premier et le seul débris identifié provenant du Boeing 777-200 ER de Malaysia Airline (vol MH370). Il est comme un témoin sans parole mais riche d’enseignement pour les scientifiques qui l’ont analysé dans tous les détails. Ainsi ils estiment que « la manière dont la pièce était tordue laissait penser à un amerrissage plutôt qu’un crash ».

« Par ailleurs, l’analyse biomarine des fameuses barnaches, en fait des anatifes (Lepas anatifera), petits coquillages agrippés au flaperon, a appris deux choses aux enquêteurs. D’abord que la pièce de voilure du triple 7 a séjourné « au moins un an » dans l’eau. Ensuite que le flaperon provient d’eaux tempérées car ces crustacés ne survivent pas à moins de 18 °C. Les études de flottabilité du flaperon ont quant à elle confirmé que le débris s’était maintenu légèrement en dessous de la surface de la mer. Ces observations vont permettre d’affiner le modèle de la dérive parcourue par cet objet à travers l’océan Indien. »

(Sources : le monde.fr du 3/09/2015)

 

Le 15 octobre 2015, une étude de faisabilité (T.Kenyon) est publiée via Dropbox :
"Preliminary MH370 Flaperon Failure Analysis (Rev 1).pdf"
Le but énoncé de ce rapport est de promouvoir des discussions techniques
liées à l'analyse du Flaperon du MH370.

Info plus :

Liens entre l’Océan et l’atmosphère / climat / météo


Capt MH370 a

Capt MH370 b

Les courants marins dans l’Océan Indien

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MH370 et les Maldives ?


"A 25 min d’hydravion de Malé. Au nord de l’atoll d’Ari, cette île ronde de 300 m de diamètre - l’une des plus belles des Maldives - bénéficie d’une végétation remarquable et d’un récif tout proche idéal pour la plongée avec tuba. Un grand aquarium permet de faire agréablement connaissance avec une famille de requins, des raies et des tortues." (info : guide de voyage aux Maldives)

l’île Kudafolhudhoo (Nika Island Resort) Maldives.

La disparition du vol MH370 aura mis en synergie les moyens les plus sophistiqués de chaque pays pour leur défense. La surveillance planétaire est réelle. Alors que je commençais sérieusement à croire qu’ils se trompaient d’endroit !

Ah bien sûr il y a toutes les infos officielles. Je n’y reviens pas, j’y ai suivi la progression jusqu’à là, en y décortiquant les éléments plausibles pour comprendre … sur ce lien.

Mais aujourd’hui, il me revient de curieuses interrogations !

1. >> Quel satellite a reçu le dernier « bip » transmis par le Boeing 777 via son moteur Rolls-Royce et l’Inmarsat ?
Enfin, autant dire qu’une seule source de données aurait focalisée et engendrée l’armada technologique de pointe en matière de surveillance planétaire et de Défense. Ce qui me laisse penser que toutes les sources de données classées ‘SECRET DÉFENSE’ des autres pays (Chine, USA, Australie, Corée du Sud …), ont convergé vers une même conclusion >> Sud de l’Océan indien.

2. >> Qu’en est-il des 5 témoignages visuels des Maldives ? Il n’ont, semble-t-il, pas fait le poids. En tous cas, ils donnent l’impression d’être restés « lettres mortes » ;  les investigations n’auraient rien données.

http://www.maldivesfinest.com/seen-mh370-in-maldives – « Certains résidents de l’Île Kudahuvadhoo aux Maldives ont affirmé avoir vu un gros avion volant à basse altitude, autour de 06h15 (heure Maldives: GMT 5h). Or, tout vol international au dessus de cette île est très inhabituel d’autant que le transport intérieur utilise de petits avions. La police a ouvert une enquête.

Il y a 3 aéroports internationaux aux Maldives, le principal est l’aéroport international de Malé (aussi appelé l’aéroport international Ibrahim Nasir). Les autres sont sur l’atoll d’Addu, et sur l’île Hanimaadhoo à Haa Alif Atoll. Ces 2 aéroports sont sur 2 pointes du pays. Sur les 1 200 îles des Maldives, 200 sont des îles résidentielles, dont 150 louées par des ‘Ressorts tourists’ et plus de 800 sont inhabitées. Pour les transferts de villégiature les Maldives utilisent l’hydravion. En fait les Maldives concentre la plus grande opération d’hydravions au monde »

ET POURTANT, ces 2 infos sont sorties exactement le même jour : le 16 mars 2014

Curieux ! Alors que le pilote s’entrainait chez lui (sur son simulateur de vols) notamment « sur cinq aérodromes, situés d’après le journal Berita Harian dans les Maldives, en Inde, au Sri Lanka et sur l’île de Diego Garcia –  qui au passage abrite une base de soutien à l’armée américaine » : cf France info.fr du 18 mars

3. >> Liste par pays, des satellites qui ont fournis des images (rendues publiques) : (il en manque)

♦Britannique avec l’Inmarsat (satellite de télécommunication maritime international) et le AAIB (Bureau britannique d’enquête sur les accidents aériens),
♦Américains via DigitalGlobal (leader mondial de l’imagerie géospatiale), qui a rendu des images d’exploration publiques à travers sa plateforme dédiée Tomnod.
♦Chinois
♦Australiens
♦Thaïlandais aussi
♦Français, avec des satellites Pléiades d’Airbus Space et des satellites Hellios (à vocation strictement militaires)

 

Mai 2016 >> Pour dissiper toutes fausses interrogations persistantes, je vous conseille : 

4. >> « Le vol MH370 n’a pas disparu » de Florence de Changy (Ed. Les Arène, 2016) Enquête sur la plus grande énigme de l’histoire de l’aviation civile. (Please, look at this book, avalable in french version – Réf. sur Amazon.fr)

"Le vol MH370 n'a pas disparu" de Florence de Changy (Ed. Les Arènes) février 2016A la recherche de vérité, Florence de Changy a notamment effectué une contre-enquête aux Maldives, utilisant ses contacts, rencontrant des gens influents et, fini par se rendre sur l’îlot très isolé de Kuda Huvadhoo (une nuit de bateau) à la rencontre des témoins visuels. Il est clair aujourd’hui que l’avion aperçu au matin du 8 mars 2014, à basse altitude et au bruit assourdissant, ne pouvait être le MH370. L’heure et la direction (ouest-nord/ouest) ne correspondent pas ; d’autant que sur l’atoll voisin (ouest) venait d’être inauguré un nouvel aéroport, sans tour de contrôle, sur lequel atterrissent des avions style Bombardier bimoteur de 50 places, très bruyants.
Aucun autre journaliste au monde n’avait fait une telle démarche !

 

Ch (mis à jour mai 2016)


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